la violence

Publié le par félinfélé

La violence

La violence existe, qu’elle soit gratuite ou non. Elle semble faire partie du patrimoine génétique humain. Partout dans le monde il y a des guerres (ethniques, politiques, religieuses, commerciales), des attentats, des agressions, des violations de droit. Cette violence fait de nombreuses victimes, des morts,  des atteintes à l’intégrité physique ou morale des personnes.  Mais s’il était possible de faire le pourcentage du nombre de victimes par rapport à la population planétaire on s’apercevrait vraisemblablement que ce chiffre est assez faible. Bien sur, il y a des zones troubles ou troublées ou le risque d’agression est plus grand. Mais quand dans une maison d’un village calme et verdoyant ou l’on n’entend que le pépiement des oiseaux et le souffle du vent dans les ramures, une  télévision vient déverser son flot d’images terrifiantes, l’événement relaté (souvent mis en scène pour le rendre plus fort encore) entre dans cette maison, agresse les téléspectateurs. Certes, il n’y a pas là de blessure physique, mais un choc, une blessure morale qui entretient un sentiment de malaise, d’insécurité. Ce sentiment provoque chez ces personnes un comportement isolationniste, un refus de l’autre qui à son tour subit ce comportement comme une agression.

Alors, nous entrons dans un cercle vicieux, l’agressé agresse  un futur agresseur, la méfiance et la suspicion règnent, L’amplification de ce sentiment d’insécurité croît de manière exponentielle. Un incident bénin dans un quartier peut tourner au drame et donner à ce quartier une réputation qu’il ne mérite pas.

Le brassage de la population mondiale provoque un « melting-pot » de cultures où certains, pur jus ne se reconnaissent plus et le sentiment d’agression commence par l’impression du non-respect des us et coutumes établis (comment ils se comportent ! Ça ne se fait pas) Cela a toujours existé, l’étranger a toujours été vu d’un mauvais œil. Il y a quelques siècles il venait du village voisin, avec les moyens de transport actuels il vient de beaucoup plus loin apportant de plus grandes différences. De plus il n’y avait jadis pas de médias, un méfait commis dans une ville X était inconnu des villes voisines.

 Aujourd’hui  les médias diffusent dans le monde entier tout ce qui se passe dans le monde entier. Du fait que les bonnes actions n’intéressent personne, nous sommes inondés de ce qui va mal.

Alors dédramatisons, cessons de cauchemarder, quand un loubard (souvent un Dalton plus bête que méchant) vous lance à brûle pourpoint « nique ta mère », ne vous sentez pas agressés, répondez clairement et sans hésiter « Bonjour Monsieur », après tout chaque génération a son langage pour exprimer ses civilités.

J’avoue que j’habite la ville de Roubaix, cité ou certains croient que l’on ne peut circuler qu’en auto-mitrailleuse, et je me promène dans des quartiers réputés chauds à la tombée du soir sans être inquiété.

Ah ! J’oubliai, j’ai un truc pour çà : je ne regarde plus les infos à la télé !

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